Monday, April 8, 2013

Soldier Tortures in Private Female Domestic Worker

Lebanese Center for Human Rights
Press Release
Soldier Tortures in Private Female Domestic Worker
A member of the Lebanese military has tortured a female domestic worker whom he suspected of stealing his service weapon and jewelry from his home.
The soldier initially identified several suspects, but then fifteen days after the theft he is alleged to have taken a female domestic worker – who had denied any contact with the missing items – to a house in the countryside accompanied by other individuals, and proceeded to hang the young girl upside down by her feet in the bathroom using handcuffs. He is also alleged to have subjected her to electric shocks during most of the night, as well as burns using a red hot knife, in order to force her to incriminate herself and admit guilt in the theft.
Despite her complaints, and with traces of torture on her body, the domestic worker was sentenced to one year in prison for theft, and her appeal in court was dismissed.
Worse yet, at the end of the young woman's trial in early 2013, her employer refused to pay for her plane ticket to return to her home country. The CLDH (Lebanese Center for Human Rights) financed her repatriation, a full ten months after she had served her sentence.
The CLDH requests that an investigation be launched in this matter, and that this member of the military be held accountable in a manner commensurate with the perpetrated acts. The Judiciary is requested to take all allegations of torture consistently and seriously, short of which egregious acts of this nature will continue.
Beirut, April 8, 2013
Press contact: Wadih Al-Asmar, Secretary General of CLDH: 70 950780

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Centre Libanais des Droits Humains
Communiqué de presse
Un militaire torture une employée de maison en privé
Un militaire libanais a torturé une employée de maison qu’il soupçonnait de lui avoir subtilisé son arme de service et des bijoux à domicile. 
Le militaire a soupçonné plusieurs personnes, puis quinze jours après le vol, alors que l’employée affirmait ne pas avoir touché aux affaires disparues, le militaire
aurait emmené celle-ci dans une maison à la campagne avec plusieurs autres personnes et suspendu la jeune fille par les pieds dans la salle de bains avec des menottes. Il lui aurait infligé des décharges électriques pendant une grande partie de la nuit, et des brulures au moyen d’un couteau chauffé à blanc jusqu'à ce qu’elle accepte de s’accuser du vol.
En dépit de ses plaintes, et des traces de torture présentes sur le corps de la jeune femme, l’employée de maison a été condamnée à 1 an de prison pour vol - et son pourvoi en cassation a été rejeté.
Pire encore, à la fin du procès de la jeune femme début 2013, l’employeur a refusé de payer son billet d’avion pour qu’elle puisse rentrer dans son pays, et le CLDH (Centre Libanais des Droits Humains) a financé son rapatriement alors que sa peine était terminée depuis plus de dix mois.
Le CLDH demande qu’une enquête soit ouverte sur ces faits, que le militaire soit puni a la mesure des actes commis, et que les allégations de torture soient systématiquement prises au sérieux par la Justice, sans quoi des faits d’une telle gravité se poursuivront.
Beyrouth, le 8 avril 2013

Contact presse : Wadih Al-Asmar, secrétaire général du CLDH : 70 950 780

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